de VERLOING, branche de MAGNY-FOUCHARD.

 

Porte : d'argent au lion de sinople.

 

 

1- Daniel ou David de VERLOING, écuyer (Bibl Nat. Franç. 5378, f°216, B.N. P.O. 2969 du 2/12/1569) x fin 14° Jeanne de LA VILLENEUVE 1 dame en partie de MAGNY-FOUCHARD, citée en 1504, fa de Nicolas. Dont :

1- Guillaume de VERLOING qui suit.

 

2- Guillaume de VERLOING, écuyer, seigneur en partie de MAGNY-FOUCHARD, cité en 1535,1540,1548, eut partage fait en la prévôté de JAUCOURT le 26/01/1507, avec les nièces de Jeanne de VILLENEUVE sa mère, dames de LACROIX et de LAVAL, les 4/5 de la moitié de LA VILLENEUVE et le 7/9° du manoir dit La COUR x Marguerite DAGOBERT. Dont :

1- Jean de VERLOING2, seigneur des ÉPOISSES, près de VANDEUVRE, sieur des MOULINS, vendit avant 1553 cette terre des ÉPOISSES au huguenot Antoine de MÉNISSON, en sa qualité d'aîné et par préciput Noble. Il eut au MAGNY-FOUCHARD la principale maison de son père et préleva 1/20° sur les 4/5 de la moitié de La VILLENEUVE, avant de les partager avec ses frères. Il céda à Jacques les 2/7° qui lui revenait dans les 19/20° de l'héritage et alièna, en faveur des SEMESTORY, la maison paternelle et le 20° qu'il tenait par préciput.x /11/1543 Nicolle de BERLE, fa3 de Garlache seigneur de GUIGNICOURT sur VENCE, qui porte : d'azur au sautoir d'or, cantonné de 4 lions, armés et lampassés de gueules et de Suzanne de MARGIVAL, dite de SAINT-BEAUSSANT.

2- Jacques-Guillaume de VERLOING qui suit.

3- Antoine de VERLOING, seigneur en partie de MAGNY-FOUCHARD 4, commissaire extraordinaire des guerres5 x 2/12/1569 (B.N. P.O. 2969) Louise d'ALLAMONT (des seigneurs de CORNAY, et en partie de BEULLE en CLERMONTOIS) qui porte : de gueules, à la bande d'argent chargé d'un lambel à un croissant d'argent.† 21/03/1559 . dont

1- Alexandre de VERLOING, seigneur en partie de BEULLE, qu'il échange contre une partie de BANTHEVILLE.

4- Madeleine de VERLOING, dame en partie du MAGNY-FOUCHARD, céde également à son frère Jacque sa part dans la moitié de La VILLENEUVE † 1548 x Jacques LE CLERC6 , écuyer, seigneur de COULAINES, de Saint OUEN, de SACRÉ et de La CRÉPINIÈRE en ANJOU, gouverneur des ville et chateau de SABLÉ, chevalier de l'ordre du Roi en 1570, fs de Christophe et de Jeanne TILLON. Dont :

1- Urbain LE CLERC, seigneur du MAGNY-FOUCHARD ° 1544 † dans les guerres d'ALLEMAGNE.

2- Jeanne LE CLERC, dame du MAGNY-FOUCHARD x René de LA ROCHÈRE, seigneur de PRINCÉ et du VERGER en BRETAGNE qui porte : de sable à 3 corneilles d'argent.

3- Claude LE CLERC, seigneur du MAGNY-FOUCHARD, tous les trois mineurs en 1558 sous la tutelle de leur oncle Antoine de VERLOING.

 

3 Jacques-Guillaume de VERLOING, seigneur en 1548 de MAGNY-FOUCHARD7, réunit entre ses mains à l'exeption du 20°, les 4/5° de la moitié de MAGNIFOUCHARD, possédé par son père Guillaume, et vend la maison seigneuriale avant 1550 à Claude SENNETON89 † avant 1559. Partage ses biens le 30/08/1558 entre ses enfants x 1° s.p. Charlotte de CHAMPIGNY qui porte : d'azur à la croix d'argent cantonnée à 1 canton d'une étoile de même, fa de Guillaume, seigneur de BRIEL et de Marie de BONAGUET, dame du cinquiéme de la moitié de La VILLENEUVE x 2° Louise de SAINT-SIMON, dame du MAGNY-FOUCHARD en 1559. Dont :

1- Antoine de VERLOING, chanoine de TROYES dès 1558, qualifié seigneur de MAGNY-FOUCHARD encore en 1597, qui abandonna à sa soeur à la mort de son père ses droits sur MAGNY-FOUCHARD.

2- Jean de VERLOING † jeune

3- Jeanne de VERLOING, dame en partie de MAGNY-FOUCHARD † 163910 11 12 x Léonard LE PERRY, écuyer † MAGNIFOUCHARD 13/06/1602, (†) chapelle SAINT-ANTOINE de l'église de MAGNIFOUCHARD seigneur de La CHAUFFIE, du BROUILLEUX (hameau détruit, ancien fief commune de MAGNY-FOUCHARD) et des VAUX (écart détruit de la commune de MAGNY-FOUCHARD), . Armes : d'argent à la bande de sable accompagnée de 2 lions de gueules.. Dont suite à l'article du nom :

 

Non situés :

-1526 Pierre de VERLOING, prieur de BERTIGNOLLES (10)

 

- Jeanne de VERLOING : Vente par les religieuses de Notre Dame des PRÉS, près de TROYES à Jean de ROFFEY, seigneur de FONTVANNE et du PLESSIS-FONTVANNE, de tout ce qui appartenait dans les seigneuries de FONTVANNE et du PLESSIS-FONTVANNE, 1591 copie faite le 27/05/1620 par Gabrielle de SACQUENAY, dame de FONTVANNE. Parmi les religieuses Jeanne de VERLOING.

 

 

- François de VERLOING, domicilié à NUISEMENT (10) x Antoinette de SÉNANGE, aliénait en 1612, trois pièces de terre quelle possédait au MAGNY-FOUCHARD

 

 

1- François de VERLOING, écuyer seigneur de BRANDONVILLIERS (51) x d'Antoinette LE JEUNE. Dont :

1- Antoinette de VERLOING, dame de BRANDONVILLIERS x p.c. du 15/11/1526, passé devant PERSON, notaire au comté de ROSNAY, Louis de LIBAUDIÈRES écuyer, seigneur dudit lieu et de BRANDOVILLIERS, fs de Roch, écuyer, seigneur des AIRETS, qui porte : d'azur à 3 têtes d'aigles arrachés d'or.13 et de Anne MINETTE. Dont :

1- Claude de LIBAUDIÈRES14, seigneur de Sainte-THUSSE, DOMMARTIN, Le COQ, JASSEINE et BRANDONVILLIERS, volontaire dans le régiment de monsieur le marquis de GUESVRE x 1674 Jeanne de GUIGNES, fa de Jean, seigneur de LA ROCHE, FRAMPAS, qui porte : d'argent à 3 maillets de gueules 2 & 1 et de Anne de LA MARCHE. Dont :

1- Claude de LIBAUDIÈRES, seigneur d'ARRENTIÈRES et d'ENGENTE x sa sœur de lait Françoise de SAULX, fa d'Edmée et de Jeanne de GUIGNES. Dont :

1- René de LIBAUDIÈRES, seigneur d'ARRENTIÈRES et d'ENGENTE

2- Paul de LIBAUDIÈRES, mousquetaire dans la compagnie de monsieur de COLBERT

3- Louis de LIBAUDIÈRES, l'ainé, cadet dans le régiment de RAMBURES

4- Louis de LIBAUDIÈRES, le jeune

5- Ne de LIBAUDIÈRES x Antoine d'AULNAY, écuyer, seigneur de MOREMBERT, qui porte : d'azur au coq d'or.

1- une sœur de Jeanne de LA VILLENEUVE, épouse de Daniel de VERLOING, qui s'appelait également Jeanne, avait épousée Guillaume de CHÂTILLON, qui en eut Charlotte de CHÂTILLON, femme de Horne de BONNAGUET, puis de Pierre de LAVAL, écuyer

2- 29/03/1543, don de bois par Antoine, duc de LORRAINE, à Jean de VERLOING, écuyer, seigneur du MAGNIFOUCHARD, "pour raison de ce qu'il a esté norry en nostre chambre" AA 1313 AC

3- citée dans le partage du 17/11/1543 entre Jean de BERLES, seigneur de GUIGNICOURT, Odet de BERLE, écuyer, Jean de VERLOING, écuyer, sieur des MOULINS mary, comme baille de demoiselle Nicolle de BERLE, Raulin de SCULDEBERG, écuyer sieur de MONDEJEUX à cause de demoiselle Catherine de BERLE, sa femme

4- Il céde à son frère Jacques la part qui lui revenait dans la moitié de la VILLENEUVE. En 1560, il fut envoyé par la noblesse du baillage de JAUCOURT, à l'assemblée du baillage de TROYES, pour nommer les députés aux États Généraux d'ORLÉANS

5- 2/12/1569.

Nous Anthoine de VERLOING, sieur de MAGNY, commissaire estraordinaire des guerres, confesssons avoir eu et receu comptain de maitre Jehan PAYOT conseiller du Roy et trésorier de l'extraordinaire de ses guerres la somme de quarante livres tournois pour notre tauxation du présent moy de décembre pour lequel nous avons fait la monstre de la bande du capitaine VERMOISE estant au camp du Roy, conduict par monsieur de SANSOPIS. De laquelle somme de 40 livres tournois nous nous tenons pour content et bien payé. Si en avons quicté et quictons le dit PAYOT trésorier susdit et tout autres. En tesmoins de ce nous avons signé la présente de notre main le deuxième jour du dit mois de décembre l'an mil cinq cen soixante neuf.

comissaire des guerres : ces fonctionnaires, mi-civil, mi-militaire ont la charge de l'intendance et de l'administration des armées en campagne dans leur province. Ils s'occupent du logement des troupes chez l'habitant, des subsistances, des animaux ...Ils étaient le trait d'union entre l'armée et la population.

6- Acte de garde noble déffféré à Jacques LE CLERC, des personnes et biens de Urbain, Jeanne et Claude LE CLERC ses enfants mineurs, et de feu Madeleine de VIRLOING, leur mère en date du 25/10/1548

7- MAGNY-FOUCHARD, Altitude 216M, 37 Kms de TROYES, 16 de BAR et 5 de VENDOEUVRE, coutume et baillage de TROYES, gouvernement et généralité de CHAMPAGNE, élection de BAR Sur AUBE. Territoire de 1 517 ha

Mentionné en 1179 sous le nom de FULCHART-MESNIL, ce village fut ravagé en 1616 par les gens de guerre qui pillaient la contrée.

L'église sous le vocable de SAINTE MADELEINE, présente un flan en forme de croix latine, la nef est du 12°, le transept et l'abside du 16°, le portail occidental du 12° est très joli.

On y trouve une école en 1636

Le château a été démoli dans les années 1950. Autour il y avait au moins 8 puits, il reste un accacia, et un tilleul qui se trouve dans la cimetière, vestige que l'on suppose d'une allée.

3 études notariales : BAUSSENCOURT, reprise par celle de VENDOEUVRE et de BAR Sur AUBE

VENDOEUVRE

BAR Sur AUBE

8-La maison seigneuriale avait été vendue avant 1550 à Claude SENNETON, bourgeois de TROYES, qui vivait encore en 1558, et dont le fief valait seulement 91, de revenu (Arch Nat. T 14443 ; Ch SOCCARD, op. cit.,n° 258), que ses fils Jean, demeurant à LYON, et François se disaient seigneur du MAGNY-FOUCHARD en 1571. D'après CAULIN cette part de seigneurie, qui était d'un cinquantième de la totalité, fut vendue vers 1594 à Gabriel LE GENEVOIS de BLIGNY, seigneur du quart provenant des barons de JAUCOURT

9- En 1553. Claude de SENNETON, bourgeois de TROYES, déclarait dans un aveu fait au sire de JAUCOURT, une maison seigneuriale assise au village. En 1571, ses fils, Jean et François, le rappelaient dans leur aveu et disaient qu'elle avait appartenue à Guillaume d'AVERLOING. C'est vraisemblablement la maison qui appartenait en 1656 à Charlotte LE GÉNEVOIS de BLIGNY, veuve d'hercule, comte de CHASTELLUX, qu'elle désigne ainsi : "pavillon et maison seigneuriale", en 1705, elle est dite "batie en pavillon" et accompagnée d'une maison servant de logement au fermier

10- dans les insinuations du CHATELET Y168, au n° 346.

Jeanne de VERLOING, veuve de Léonard LE PERRY, écuyer, sieur de la CHAUFFIE, demeurant à MAGNY-FOUCHARD, actuellement logé à PARIS, rue des NOYERS, à l'enseigne du Chapeau-Rouge

11- Il résulte d'une déclaration faite le 24/07/1640, que la fabrique n'avait eu aucun bien ni revenu jusqu'a l'année précédente, où elle est devenue propriétaire par un leg de Jeanne de VERLOING, veuve de Léonard LE PERRY, seigneur de La CHAUFFIE, de seize journaux de terre, qui pourraient lui rapporter en temps de paix, 8 livres par an, car ils étaient alors abandonnés (Arch. Nat. P. 763 n° 6262). Le testament du 17/07/1638, avait été reçu par un notaire de VANDOEUVRE. CAULIN en a donné une analyse détaillée (quelques seigneurie 363-364). Jeanne de VERLOING y faisait aussi une fondation pour les pauvres de la paroisse. Quant au leg de terre fait à la fabrique, il était destiné à la rétribution d'un service annuel et à l'entretien du vitrail de la chapelle Saint-ANTOINE, sépulture de sa famille. Ce vitrail représentait l'arbre de JESSÉ et l'Annonciation ; on y voyait les armes des de VERLOING.

12- Jeanne de VERLOING, veuve de Léonard LE PERRY, se distingua par sa piété ; chaque année, le Jeudi Saint elle était dans l'usage de donner à diner à 13 pauvres, en l'honneur de Jésus-Christ faisant la scéne avec ses 12 apôtres, et de leur distribuer après le diner, à chacun, cinq deniers en l'honneur des cinq plaies. Dans son testament, que malgré son extrème vieillesse elle put aller dicter elle même à un notaire de VANDOEUVRE le 17/07/1638. Elle recommande son âme à la très Sainte Trinité de PARADIS, à la très gracieuse Vierge Marie et à tous les bienheureux citadins des cieux. Elle assure dans sa famille, par une fondation prise sur le revenu du vieux moulin à vent, la perpétué du diner à 13 pauvres, le Grand Jeudi-Absolu et ordonne en outre que l'on cuise la farine de huit boisseaux de messail pour distribuer ce même jour, à chaque pauvre qui se présentera à la porte, une miche à laquelle on ajoutera une mesure de haricots, avec l'huile et le sel nécessaire pour les faire cuire "Celui des héritiers qui se chargera de la distribution de cette aumône aura la grande chaudière, le grand trépied, le gril et l'écumoir" Avec Jeanne s'éteignit le nom de VERLOING. Elle voult qu'a son enterrement et au service des quarante jours et du bout de l'an, 12 torches de cire portassent ses armoiries et que les 12 pauvres qui porteraient ces torches reçussent chacun 5 sous ; qu'à chacun des trois services seize boisseaux de messail fussent distribués aux pauvres de BROUILLEUX et des VAUX ses sujets, et que tous les dimanches de l'année qui suivrait son décès, il y eut une offerte de pain et de vin avec une torche armoiriée. Elle voulait aussi être inhumée près de son époux dans la chapelle de Saint-ANTOINE, dite la chapelle des VERLOING. Elle léguait à la fabrique seize journaux de terre, à la charge d'un service annuel et de l'entretien du vitrail de la chapelle Saint-ANTOINE, représentant l'arbre de JESSÉ et l'Anonciation et portant les armes de de VERLOING. Elle léguait en particulier un lit de plume et son traversin, le tout d'un poids d'environ 40 livres, à Jeanne de SERPES, son arrière petite-fille, et à sa prope servante, 30 livres et son deuil.

13- d'après CAUMARTIN, sommaires du procès-verbal de la recherche de la noblesse de CHAMPAGNE. Claude de LIBAUDIÈRES, écuyer 1510. Alliances : de LA MOTTE, de BRISSART, de MINETTE, RAULET, de VERLOING, d'AULNAY.

14- cité dans les notes manuscrites d'Alphonse ROSEROT, généalogies des familles champenoises, leg de Mr J. ROSEROT de MERLIN Ms HF° 3321-3323, B.M. de METZ